Textes tirés du texte: Elie Aubert:

On ne peut parler du village de Chemin sans évoquer les "Porret" qui passaient leurs étés à Chemin sur la route de Paris à la Côte d'Azur. Mme Porret, née Juliette Pernet avait pour la première fois séjourné à Chemin dans le quartier des Aubert au cours d'une fugue. Elle s'y était cachée avec son premier époux pour fuir la colère paternelle et c'est là, qu'Anatole Porret, homme de confiance de M. Pernet, l'avait retrouvée. En 1853, ils firent construire un chalet d'été appelé La Pagode par les Chemignard. De 1851 à 1853, nous avons retrouvé plusieurs actes d'achat de terrains par Maurice Robatel à des membres de la famille Aubert, terrains qu'il revendit à Anatole Porret en 1853 pour la construction de la maison et l'aménagement du parc environnant.

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Si l'on se réfère au document de partage de l'eau captée pour le compte de Robatel et de Porret, Pierre Nicolas Aubert et de Jacques Germain Berguerand avaient joué un rôle important dans la conduite des affaires du village. Outre la question de l'eau, ils furent à la base de la construction de la chapelle en 1833.

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Nous avons néanmoins retrouvé quelques traces de contacts entre Elie Aubert et Anatole Porret, notamment dans un acte de 1856, relatif à un échange de propriétés situées à Chemin et dans la vente, en 1892, au nom de sa fille Catherine, du terrain sur lequel fut plus tard construit le four banal donné par Juliette Porret aux Cheminiards

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Au cours des années 1880, Anatole Porret versa 140frs par année pour l'école de Chemin, sans doute à titre d'administrateur car, dans certains actes notariés, il consent des prêts à titre de procureur de la bourse de l'école de Chemin

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L'héritage laissé par Elie Aubert

Son dernier acte notarié relatif à un prêt remonte à 1888. Deux autre actes conclus après cette date se rapportent à la vente d'un terrain à Juliette Porret en 1982, pour la construction du four banal, et à deux achats, en 1895, sur le territoire de Martigny, l'une pour une grange-écurie, l'autre pour un pré.